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FÊTE DES RECETTES

Assiettes vitaminées, arc-en-ciel de saveurs pour la fin de l'année 2017. Recettes réalisées par Laurena et Florane.  Vous pourriez commencer par un PEBRE chilien : une salade d'été de tomates, oignons doux, piments verts et persil. Avec un filet d'huile de tournesol (oubliez l'huile d'olives pour cette recette) et une pincée de sel. Ce n'est pas de saison dans l'hémisphère nord, pourriez-vous nous dire, notre réponse ira dans votre sens : "oui en effet, c'est pour l'hémisphère sud et les pays où les tomates sont présentes en ce moment, gorgées de soleil". Chaleureuses et vivifiantes couleurs dans vos assiettes. Ingrédients du PEBRE : 1 tomate, deux piments verts, 1/4 d'oignon doux et blanc, persil, huile de tournesol, sel. A hâcher finement. A déguster très frais.          A ce PEBRE, vous pouvez marier des galettes faites maison, croustillantes et délicatement épicées. Ingrédients : 2 oignons violets de petite taille épluchés et hachés finement, 2 oeufs (ou pas d'oeufs du tout !), 300 grammes de pois chiches et 300 grammes d'haricots rouges cuits et bien rincés, une petite quantité de carottes crues en lamelles ou rapées (si vous souhaitez ajouter des carottes), sel et poivre, une cuillerée à café de curcuma, curry ou mélange d'épices (si vous appréciez), 6 à 7 cuillères à soupe d'huile d'olive. Mixez pois chiches et haricots rouges grossièrement (le but n'est pas d'obtenir une purée). Dans un saladier, mélanger les ingrédients jusqu'à obtenir une pâte homogène (plutôt ferme), rajouter l'huile, le sel, le poivre et les épices. Former des galettes de la taille et de la forme que vous souhaitez sur une feuille de papier sulfurisé. A mettre au four à 180 degrés pendant 25 minutes environ, en les retournant à mi-cuisson (très important de ne pas oublier !).     Pour les amateurs de crevettes, vous pourriez savourer un CEVICHE chilien, dont voici les ingrédients pour quatre personnes :  400 grammes de crevettes (ou de saumon cru, mariné et cuit dans le jus de citron/huile d'olives) 1/2 oignon violet 1/2 poivron vert persil (ou coriandre fraîche ciselée) jus d'un citron entier huile d'olives  sel et poivre Merken (épice Mapuche du Chili) - doser avec modération Cumin (en fonction de vos goûts)  A couper finement, mélanger, à savourer bien frais    Envie d'un jus de fruits et légumes ? Nous apprécions particulièrement ce mélange cru en automne/hiver : pomme, carotte, fenouil, betterave, quelques gouttes de jus de citron frais. Mélange savoureusement sucré et anisé. La tomate sur la photo, c'est juste pour une touche de décoration (photo prise en septembre 2017).      Belles Fêtes de fin d'Année ! Rendez-Vous en 2018 pour la suite des aventures Green-Teens !
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LA TETE DANS LES ETOILES

  La tête dans les étoiles, entre deux Années L'une s'éclipse vers sa fin La suivante s'élève déjà Comme un lever de soleil    Parmi les constellations Proches ou lointaines planètes Cheveux de comètes Regard porté  vers les anneaux de Saturne et la voie lactée De nouveaux sentiers à tracer   Une nuée de minuscules cristaux blancs entre vos mains Messagers du Nouvel An Soufflez dessus  Et que vos souhaits de coeur  se réalisent   Souvenez-vous De vos rêves Porteurs des poussières d'étoiles Que nous sommes   Marine Locatelli   Aquarelle et collage de notre Green Teener Florane    
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DE VUELTA

De vuelta en la Escuela  Agroecológica Retour à la Escuela  Agroecológica   Neuf mois se sont écoulés depuis mon départ du Chili, pourtant c’est comme si je n’étais jamais partie. Je suis revenue chez moi… Retrouver la vie telle que je l’ai laissée en partant, retrouver les personnes, les amis et la famille qui me permettent de me sentir réellement vivante, qui me montrent la juste place que j’ai dans ce vaste monde. C’est sous le soleil et la chaleur du début de l’été que je suis à nouveau au sein de la Fundacion Origen en tant que volontaire, car durant ces mois d’absence, bien des choses ont évolué ici et le travail ne manque pas. Pour ma part, je travaille dans la partie domestique de la Fundacion Origen, ou plutôt dite hôtellerie et restauration. En compagnie de ma partenaire de travail, chaque jour compte pour apprendre et progresser dans ce milieu où je souhaite devenir professionnelle. Il s’agit d’être à l’écoute des hôtes à tous les niveaux, que ce soit sur le plan alimentaire, au niveau des chambres pour qu’ils ne manquent de rien ou encore tout simplement partager avec eux des moments de discussion et leur faire découvrir ce qui se passe derrière le décor de ce paradis vert. Tout n’est pas toujours facile et certaines journées paraissent bien plus longues que d’autres, mais c’est toujours dans la bonne humeur et avec mon binôme de choc que nous avançons lors de ces moments moins agréables. Malgré tout, c’est avec joie et enthousiasme que je me lève le matin pour aller travailler avec cette chouette équipe. C’est d’ailleurs une chance et une super expérience car en plus de pouvoir évoluer dans le domaine qui me plait, je pratique à fond mon espagnol, et par dessus tout, en compagnie de mes amis ou d’étrangers de passage à la Fundacion Origen, venus pour une formation enseignants spécifique à ce lieu, élaborée par la fondatrice Mary Anne Müller. La grande nouveauté de cette année est l’ouverture de son marché : le Mercado Origen a enfin ouvert ses portes depuis début septembre. Il permet à la Fundacion Origen de vendre ses produits (légumes, herbes aromatiques, plantes médicinales, miel, fromages, pains et desserts gourmands, céramiques) et il offre aussi la possibilité à de petits artisans et producteurs locaux de vendre leur travail et de se faire connaître. C’est un lieu chaleureux, très agréable à vivre. On peut s’y arrêter durant la journée pour la pause déjeuner (salades et sandwichs faits maison sur place), déguster une glace après une journée d’école ou de travail, se détendre en terrasse ou en intérieur autour d’un café… Faites votre choix, on a le temps ! Ou du moins c’est ce que l’on croit car il finit toujours pas nous rattraper… Laurena         
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MUY BAKAN LA ESCUELA AGROECOLOGICA

Fêter avec vous l'anniversaire du début de tournage des Green Teens. C'était il y a un an. Laurena vous invite à plonger dans ses souvenirs.  24 octobre 2016, 19h00 heure française, l’avion se prépare à décoller… Bientôt l’envol vers la première destination inconnue et intrigante. Comment aurais-je pu imaginer faire pareilles rencontres après ces quatorze longues et interminables heures d’avion. Sous la chaleur du printemps chilien, dans un village rural, entouré de collines, non loin de Santiago, existe un lieu hors du commun pour les ados. Un lycée en pleine nature, la Escuela Agroecológica de Pirque, avec des animaux, des jardins et un vaste potager à entretenir et à cultiver. On y apprend des matières classiques comme les mathématiques ou l’anglais, mais bien entendu, les cours et activités se déroulent souvent dehors, au grand air. Les élèves manient avec habilité les outils proposés, mis à leur disposition. Et tout ceci, se déroule dans la bonne humeur, les cris de ceux qui jouent au foot ou au basket, les rires, les discussions entre élèves et profs sous leur allée d’abricotiers, entourés d’abeilles venant se nourrir. Je les entends encore, je sens cette douce chaleur parfumée de joie, partages et découvertes maintenant que je suis loin d’eux.     Ce n’est pas un lycée gigantesque, 400 élèves vivent ensemble au quotidien, ce qui permet à tous de se connaître, d’apprendre ensemble. Grâce à un bon mois et demi dans une classe de troisième année (ce qui serait une classe de première en France), j’ai appris chaque jour quelque chose de nouveau : des mots chiliens, le nom d’une plante et ses vertus, vacciner des bébés chèvres, récolter le miel, observer la reine des abeilles… Je me suis rendue compte que c’était ça aller à l’école. J’aurais adoré vivre mes années lycée dans un lieu comme celui-ci, avec des profs réellement intéressés par leur travail et leurs élèves, des ados qui s’entraident et partagent différentes passions et qui ne travaillent pas seulement pour de bonnes notes ou être le premier de la classe. Les ados que j’ai rencontrés sont des personnes exceptionnelles, ouvertes à l’autre et à la différence, tout comme leurs professeurs qui m’ont montré comment travailler ou qui m’ont aidée. Un des moments marquants que je n’oublierai jamais, a été la cérémonie de la graduation des 4e années. C’est la remise de leur diplôme en fin de cycle (nos terminales en France) ; ils s’en vont ensuite à l’université ou dans d’autres écoles pour poursuivre leurs études ou ils décident de travailler. Chaque année, la semaine avant cette cérémonie, les élèves de troisième année aidés des professeurs des matières agricoles et manuelles, préparent le lieu afin d’accueillir les familles et les futurs gradués. J’ai eu la chance de travailler avec eux cette semaine là. Tous à nos pelles, pioches, brouettes, pinceaux, sans oublier notre combinaison de travail. Chaque jour, de nouvelles tâches nous étaient attribuées : enlever les mauvaises herbes pour les bosquets de fleurs, repeindre le portail et les paniers de basket, préparer les petits sachets de terre qui seront transformés en bougeoirs le jour J, ratisser et tapisser le sol avec du gravier très propre, installer l’estrade, soigner la présentation des gradins avec des plantes en pots… Entre aller et retour, une petite pause à l’ombre des grands arbres pour se rafraîchir s’impose car la chaleur est étouffante. J-1, tout est prêt pour cet événement symbolique et chaleureux. Nous n’avons malheureusement pas un tel rituel pour célébrer notre bac. A la tombée de la nuit, les diplômes sont remis à chaque élève par leur professeur principal. Chacun quitte le lycée où il ne reviendra plus, un flambeau entre les mains. C’est le début des vacances d’été et des festivités de décembre… J’ai appris énormément sur moi-même et sur les autres. Les moments partagés avec les ados ou certains adultes, en cuisine, à l’école, ou à l’extérieur, ont marqué ma vie au Chili. Mon espagnol est devenu vraiment fluide, je suis repartie le cœur rempli de lumière, de rires, de larmes, de discussions, d’activités, de recettes, de moments forts, avec en plus une nouvelle famille chilienne. Ils me manquent chaque jour, l’aventure avec eux ne fait que commencer…          
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RENTREE 2017

Les GreenTeens vous souhaitent une rentrée d'amitié, de créativité, d'inventivité... avec audace car en sa compagnie cheminer vers l'inconnu et aborder de nouveaux possibles est "vie-vifiant" ! Illustrations de notre GreenTeener Florane.    
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ARYA CAYTON AU NEPAL

  En Californie, les Green Teens ont pu découvrir la Tara Redwood School en janvier/févier 2017, école qui propose un environnement propice au développement de l’enfant dans toutes ses dimensions : physique, émotionnelle, cognitive et spirituelle (essence de l’être). Arya Cayton (fille de Pam Cayton, fondatrice de Tara Redwod School) la jeune entrepreneuse et fondatrice de ESTWT  https://www.estwstcollective.com/  nous parle de son expérience dans cette école…unique en son genre !     Comment s’est déroulée votre première journée à la Tara Redwood School Arya ?  Je pense que j'avais seulement 2 ans, donc, malheureusement, je ne me souviens pas !    Comment avez-vous vécu ces années scolaires ? Combien d'années avez-vous passé dans cette école ?  Ma mère a créé l'école après notre déménagement du Népal à Santa Cruz (j’avais 18 mois). J’ai fait partie des premiers enfants de l’école. À l’époque, c'était une école pour les petits, j’y suis restée jusqu’à l’âge de 5 ans seulement.   En ce qui concerne le système d'éducation californien, pouvez-vous définir les différences selon vous ?  J'ai eu la chance de rejoindre une école Montessori lorsque j’ai quitté Tara Redwood School, je n’ai connu le système public qu’à partir du lycée. Bien que l'École Montessori proposait un enseignement de qualité avec de très bons professeurs, je ne me souviens pas d’une attention particulière sur le développement émotionnel et l’intériorité. Par exemple, le processus de résolution des conflits est si efficace et bien en place. C’est simple et profond et cela convient aussi aux adultes. A la Tara Redwood School, tout permet de comprendre l’impact que l’on a en tant qu’individu sur les autres... ses amis, sa famille, sa communauté, son école et, plus largement, le monde. Cette école est la seule que je connaisse qui se concentre vraiment sur la façon dont chacun peut créer un changement positif non seulement par son travail, mais aussi en développant ses qualités intérieures.      Pour vous qu’est ce qui rend cette école si spéciale ? Et surtout du point de vue de l’humain ?  Bien sûr, j'ai quitté l’école à cinq ans mais en grandissant proche d’elle, j'ai pu l’observer et mieux la connaître ainsi que le travail de ma mère. Quand j'étais plus âgée, j'ai participé aux camps d'été de l’école. Je pense que la particularité de l’école est l'accent qu’elle met sur le développement de l'empathie et la gentillesse dès le plus jeune âge. Dès l'école maternelle, pendant l'heure du déjeuner, les enfants discutent de la provenance de leur nourriture et sont reconnaissants à toutes les personnes et les animaux qui ont contribué à leur repas. Vous pouvez voir les yeux des tout-petits briller quand ils commencent à reconnaître d’où leur déjeuner vient et grâce à qui il est sous leur nez générant pour certains de la gratitude. Je ne suis peut-être pas très objective, mais je pense que c'est vraiment unique!   Que pensiez-vous faire comme métier lorsque vous étiez plus jeune ? Je pense que j’ai voulu être vétérinaire pendant un certain temps et, plus tard, infirmière. J’ai bien changé d'avis depuis !      Comment s’est passée la transition avec le lycée ?  J’ai été scolarisée dans la même école Montessori de 5 à 13 ans, et la dernière année, j'étais dans une classe avec très peu d’élèves alors au moment d’arriver au lycée, j'étais tout à fait prête à élargir mon monde et à rencontrer de nouvelles personnes. C'était un âge difficile à bien des égards mais la transition s’est faite en douceur.    Quelles études avez-vous choisi après le lycée ? J’ai rejoint un collège d'art et de design (California College of Art) pendant 4 ans. J'ai débuté dans le département des Beaux-Arts, mais j'ai changé plus tard de spécialisation pour les arts communautaires, un programme axé sur l'art et le design dans un contexte social.     Comment vivez-vous votre vie d'entrepreneuse en tant qu'indépendante ?  Depuis les débuts de l'EST WST, je vis une partie de l'année au Népal. J'aime vivre dans cette partie du monde, le coût de la vie est beaucoup moins élevé qu'en Californie, cela m'a permis de me concentrer sur le développement de mon entreprise et d'autres projets.   Comment se déroule votre vie au Népal Arya ?  Il y a des problèmes ici que nous ne connaissons pas aux États-Unis. Parfois, nous manquons d'eau pendant quelques heures voire même quelques jours, les douches ne sont pas toujours chaudes, et il y a parfois des coupures de courant pendant des heures et donc un accès internet réduit. Vous ne pouvez pas boire l'eau du robinet sinon vous tombez malade. Malgré les défis, la vie au Népal m'a fait découvrir de nouvelles façons de penser et de vivre. Les gens peuvent avoir beaucoup de difficultés, mais ils ne vivent pas avec le même type de stress et d'anxiété que nous connaissons en Occident. Les gens sont naturellement très authentiques, généreux et faciles à vivre. Pour cette raison, malgré les difficultés, je me sens très heureuse et inspirée au Népal. Je ne souhaite pas vivre toute ma vie ici, mais je continue d’apprendre beaucoup en vivant ici.   Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent lancer leur entreprise ? Selon vous, quelles sont les qualités requises pour une entreprise sociale ? Chaque jour, j’apprends tout ce qui est nécessaire pour lancer une entreprise sociale. Je n'avais pas exactement les compétences professionnelles requises au début, j’ai dû les acquérir au fil du temps et si je continue dans cette voie, je suis sûre que je vais constamment continuer d’apprendre. Je pense que ce qui est le plus important, c’est d'avoir une réelle motivation, savoir pourquoi vous voulez lancer ce projet et s’en rappeler tous les jours. Ainsi, dans  des moments difficiles, vous vous souviendrez de votre motivation et cela vous soutiendra. Vous devez également être prêt dès le début à investir le temps et les efforts nécessaires, même si c’est difficile. Nous avons tous le potentiel de créer quelque chose à partir d'une idée qui vient de nous et c’est formidable ! Et si cette idée peut être utile aux gens ou à la planète, alors je pense que cela vaut vraiment la peine de se donner les moyens pour en voir l’aboutissement.  
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DEFI BAC RELEVE

Résultats du bac tant attendus le mercredi 5 juillet 2017. L'équipe des Green Teens tournait à l'extérieur du Lycée Cézanne d'Aix-en-Provence en matinée, Laurena avait rejoint les tableaux d'affichage de la cour intérieure. Attente. Avec une pointe d'impatience. Verdict ? Elle est revenue en courant, un immense sourire sur son visage. Bachelière, libre pour de nouveaux horizons ! Elle était même reçue avec un 20/20 en espagnol à l'écrit et à l'oral. Elle avait eu rendez-vous à l'écrit avec l'auteur chilien Luis Sepulveda (inspirante synchronicité), un texte extrait de son roman "Le monde du bout du monde"* : un jeune explorateur de 16 ans embarqué à bord d'un bateau sur les vagues de la Patagonie. Toujours des aventures lointaines même avec une copie de bac.  Nous avions déjà eu un premier rendez-vous en compagnie de Luis Sepulveda avec un extrait de son "Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis"* raconté par Florane dans notre second clip réalisé au Chili en décembre 2016. Cela me rappelle aussi un épisode tendre de l'enfance de Laurena : le long métrage d'animation "La mouette et le chat", adapté du roman jeunesse de Luis Sepulveda (encore lui !), le premier dessin animé que nous regardions à la maison. Laurena n'avait pas 5 ans. Et elle aimait tendrement Zorba, ce chat qui apprit à une jeune mouette à voler et à déployer ses ailes de liberté. La Escuela Agroecologica au Chili a offert à Laurena une immersion fantastique qu'elle n'oubliera jamais et qui l'a portée vers plus d'ouverture aux autres, comme sa jeune soeur Florane. Gratitude pour tout ce que nous avons vécu tous ensemble à l'autre bout du monde, dans toutes les situations rencontrées. Bel été à tous !  Marine Locatelli   * Les livres de Luis Sepulveda, Editions Métailié, Paris.  
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PRAKRIYA IN INDIA

Prakriya Green Wisdom School et Bhoomi College au sud de Bangalore, en Inde. 
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TARA REDWOOD SCHOOL

Soquel, Californie. Avec la fondatrice de Tara Redwood School Pam Cayton et sa collaboratrice depuis 25 ans, Lisa Dreyer-Campiglia. Photos du Blog, Marine Locatelli.
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CHEMIN DE CONSCIENCE

Sean la sal de la Tierra et la luz del mundo. Soyez le sel de la Terre et la lumière du monde.   A la Escuela Agroecologica de Pirque, outre la transmission de savoirs et savoir-faire, on attache beaucoup d’importance au développement émotionnel, au bien être des adolescents et de l’équipe pédagogique. Moments de vie commune, cérémonies, rituels, autant d’expériences  pour renforcer l’appartenance à une communauté et cultiver les valeurs de l’école : équanimité, compassion, paix, respect, inclusion, amour, confiance et joie. A travers ces étapes symboliques, l’Ecole devient un espace protégé, contenant et structurant, aidant les jeunes à developer sens de la responsabilité, entraide, confiance en soi, respect de la vie et réalisation de son plein potentiel.   Voici les principaux rituels au fil de l’année :   A la rentrée (début mars*), les élèves de 1ère année apportent leur plante (une graine leur a été remise 2 mois plus tôt). Ils s’engagent à respecter la Déclaration de l’Espace Sacré, texte fondateur qui instaure les règles de vie de l’école.     Tout au long de l’année chaque lundi matin, les élèves se rassemblent pour deux prières, l’une de Saint-François d’Assise, la seconde bouddhiste tournée vers la compassion.   En juin, chaque élève de 4e année transmet à un élève de 1ère année son insigne personnel, un badge sur lequel est inscrit “ME SUMO  A LO POSITIVO” (Je me joins au positif). Comme un passeur bienveillant.   Le 21 juin, nouvel an Mapuche (solstice d’hiver), les semences sont bénies dans la perspective des prochaines récoltes, on fabrique des colliers de grains en tant que “gardien des graines”, le renouveau de la vie est célébré.     En octobre, les élèves défilent et plantent leur totem de rubans, bouquet de souhaits et de voeux adressé aux générations à venir, qui délimitent ainsi physiquement l’Espace Sacré. Les totems de l’année précédente sont brûlés dans un brasero odoriférant d’encens et de myrrhe. En décembre, le directeur de la Escuela Agroecologica rassemble tous les élèves de 4e année pour leur dernier cours, en offrant un message à chacun. La remise officielle des diplômes a lieu lors d’une soirée émouvante, qui les réunit en présence de leurs parents et professeurs. Les élèves sont encouragés à porter haut et fort les valeurs de l’école dans leur vie d’adulte, à “être des lumières dans le monde, à se révéler, coopérer, réaliser leurs rêves, à créer ensemble…" Différents prix sont remis : excellence académique, prix de la persévérance, prix de l’élève le plus cordial et souriant, l’élève qui maîtrise le mieux les savoirs et techniques liés à la terre et médaille d’honneur Agroecologique à celui qui incarne les valeurs de l’école.                                                                                                                         Quel est l'impact de ces rituels sur les adolescents ? Voici quelques témoignages d'anciens élèves :   “Je n’oublierai jamais ces lundis et la phrase qui m’a le plus marquée, c’est “Là où est la haine, que je mette l’amour". J’espère que nous serons tous capables d’apporter amour et respect partout dans le monde et de jamais nous arrêter de sourire .“ Camilla   “J’ai toujours été heureuse ici et j’ai beaucoup appris à travailler en équipe. Merci à l’école AgroEcologique.” Lurma   “Ce que l’école m’a appris de plus important, ce sont les valeurs : le vrai sens de l’écologie, le respect envers les personnes, accepter chacun comme il est, réaliser ses rêves. Cette école est un espace qui ouvre beaucoup de portes. Ici j’ai grandi en tant que personne. Ce qui est unique ici, c’est l’humain..”   “Ici, j’ai appris que tout est en relation avec tout. On nous pousse à nous dépasser. Si un élève est en difficulté, il reçoit l’aide de tous, et du directeur en premier. Ici, la première préoccupation, c’est le respect envers les professeurs et tous les êtres sensibles. L’école est faite de telle manière qu’elle nous donne beaucoup de paix. Il y a de la vie partout. Ici, on apprend à aimer et à prendre soin de tous les êtres. Ici, on apprend à s’ouvrir et à sentir un profond respect pour la nature. Les professeurs nous donnent confiance en nous et nous apprennent à être acteurs de notre vie et co-créateurs.   Blandine Swyngedauw     * l’année scolaire se déroule de mars (début de l’automne dans l’hémisphère sud) à mi-décembre au Chili. Les élèves arrivent à l’Ecole Agroécologique à 14 ans environ, pour 4 ans de scolarité.
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TOTEMS D'HARMONIE

Chaque classe du lycée de la Escuela Agroecologica crée son totem porteur d'espoir. Espace sacré, messages positifs des élèves écrits sur des rubans colorés. Totems dressés vers le ciel à différents endroits choisis de cet immense jardin préservé, comme des mâts de voiliers offerts à l'horizon, au futur des élèves, de sa communauté d'enseignants et d'encadrants bienveillants. Une procession joyeuse, telle une célébration rituelle, réunit tout le lycée lorsque chaque classe plante en terre son totem annuel. Celui des enseignants se découvre planté à l'entrée du lycée, offrant un accueil chaleureux à tous.    Voici les trois messages des gardiens de paix de la classe de Laurena, tous trois en troisième année au lycée (équivalent d'une première en France). "Nuestro totem representa todos los pensamientos positivos que tenemos hacia el mundo y que queremos dejar a las generaciones que vienen después. » Zaïra Notre totem représente toutes les pensées positives que nous avons pour le monde et que nous souhaitons laisser aux générations futures. "El totem representa el espacio sagrado y el espacio sagrado es un lugar de respeto y de libre expresión » Francisco Le totem symbolise l’Espace Sacré et l’Espace Sacré est un lieu de respect et de libre expression. « El totem nos recuerda que estamos en un espacio sagrado, lo que es un espacio tranquilo donde podemos estar en paz y calmar nuestra mente » Tiaré Le totem nous rappelle que nous sommes dans un Espace Sacré, un espace tranquille où nous pouvons être en paix et calmer notre mental.   Zaïra, Tiaré et Fransisco, élèves de troisième année à la Escuela Agroecologica   Si a la carinosidad y al apoyo entre iguales. Si a la amabilidad y a la paz. Un espacio donde me sienta seguro y relajado. Si a la tolerancia. Si al sonreir. Si a la solidaria. Si al carino inconditional. Si a la libertad de expresion del alma. Si al respeto y a la tranquilidad. Si al companerismo. Juntos somos una familia. Buenas vibras para todos los alumnos y profesores. Cuando llevas el sol por dentro, no importa si afuera llueve. Respectar y cuidar nuestro espacio sagrado. Si al amor. Si a la felicidad.  Si a la compasion y a la esperanza.​   Messages des Professeurs  Educar con afecto y ensenar libertad. Haz de tu vida una matemática, suma alegrías, resta dolor, divide las penas y multiplica el amor. Que nunca se pierda la motivacion de trabajar por una education que cambia el mundo. La motivacion y la alegria son contagiosas, no te rindas.   Photos du blog : Marine Locatelli